Au Canada, les consommateurs repensent aujourd'hui leur façon de manger au restaurant, les raisons pour lesquelles ils fréquentent les restaurants et ce qu'ils attendent des établissements de restauration. Avec la hausse des coûts, l'évolution des modes de travail et des valeurs, l'attitude des Canadiens à l'égard des repas au restaurant est en train de changer. Voyons ce qui est en train de changer.

1. La valeur avant tout : la pression sur les prix est réelle

De nombreux Canadiens mangent moins souvent au restaurant ou sont plus sélectifs quant au moment où ils le font. Selon Restaurants Canada, trois Canadiens sur quatre (75 %) déclarent manger moins souvent au restaurant en raison de l'augmentation du coût de la vie. Retail Insider+2Escoffier+2

Ils optent pour des solutions moins coûteuses : ils préfèrent les services rapides aux services complets, renoncent aux suppléments, utilisent des coupons ou des programmes de fidélité. Escoffier+1

Dans le même temps, les restaurants à service complet voient leur fréquentation baisser, tandis que les formats de restauration rapide et de restauration au détail affichent de meilleurs résultats. Circana+1

Du point de vue des consommateurs, cela signifie :

• Ils veulent en avoir pour leur argent, non seulement en termes de prix, mais aussi en termes de valeur perçue (expérience, ingrédients, commodité).
• Ils sont plus sélectifs : comme ils mangent moins souvent au restaurant, chaque occasion doit en valoir la peine. Doane Grant Thornton LLP
• Ils peuvent se tourner vers des formats où ils estiment que leurs dépenses sont plus judicieuses (par exemple, restauration rapide, plats à emporter, livraison) plutôt que vers des repas formels complets.

Pour les restaurateurs et les fournisseurs de produits alimentaires et de boissons (ainsi que les GPO qui travaillent avec eux), cela signifie un contrôle des coûts, une conception plus intelligente des menus et des partenariats avec des fournisseurs qui permettent d'offrir de la valeur sans sacrifier la qualité.

2. La commodité et le numérique dominent

Les consommateurs attendent de plus en plus de commodité, de la commande à la livraison, en passant par leur interaction avec le restaurant.

Les données montrent que les commandes en ligne et sur mobile sont en forte augmentation. Par exemple, entre 2022 et 2024, un rapport a révélé que les commandes en ligne ont bondi d'environ 155 % au Canada. Restroworks+1

En 2025, le trafic dans le secteur de la restauration a augmenté d'environ 3,2 % et les dépenses d'environ 5,7 %, mais la croissance a été fortement tirée par les segments de la restauration rapide et de la restauration au détail, et non par la restauration traditionnelle à service complet. Retail Insider+1

Du point de vue des consommateurs, cela signifie :

• Plus de commandes via des applications, plus de plats à emporter ou de livraisons, moins de repas pris sur place
• Attente de rapidité, de facilité et d'une bonne expérience utilisateur lors de la commande et du retrait
• L'expérience de manger à l'extérieur doit rivaliser avec le confort de la maison ou des plats à emporter.

Pour un GPO comme Entegra ou un fournisseur de services alimentaires, cette tendance signifie soutenir les opérateurs qui investissent dans le numérique, les cuisines capables de livrer, les chaînes d'approvisionnement efficaces et les menus flexibles.

3. La qualité, l'approvisionnement et l'expérience restent importants

Si la valeur et la commodité figurent en tête de liste, les Canadiens se soucient de plus en plus de ce qu'ils mangent et de l'expérience qui l'entoure.

Éléments clés :

• 68 % des Canadiens affirment que des ingrédients sains et locaux sont importants lorsqu'ils mangent à l'extérieur. Escoffier+1
• La durabilité, les produits à base de plantes et l'approvisionnement éthique prennent de l'importance dans le domaine de l'alimentation et des boissons. secondconsulting.ca+1
• L'expérience compte : manger à l'extérieur est autant une question de socialisation et de découverte que de faim. Retail Insider+1
• Du point de vue des consommateurs : ils sont prêts à dépenser pour quelque chose qui leur semble haut de gamme, authentique ou local, mais seulement si le rapport qualité-prix leur semble correct. Les offres médiocres ne suffisent plus. Doane Grant Thornton LLP
• Pour les fournisseurs de services alimentaires, cela signifie qu'ils doivent s'approvisionner de manière plus intelligente (par exemple, auprès de fermes locales, d'ingrédients uniques), soutenir l'innovation dans les menus et veiller à ce que les exploitants puissent offrir une réelle différenciation.

4. Le rôle d'un GPO comme Entegra (et pourquoi les consommateurs en bénéficient)

Dans cet écosystème, le rôle d'une organisation d'achat groupé (GPO) devient particulièrement pertinent. Lorsque les restaurants font appel à une GPO pour regrouper leur pouvoir d'achat, rationaliser leur approvisionnement et obtenir des prix compétitifs, les consommateurs en ressentent les avantages en aval :

• Meilleur rapport qualité-prix : lorsque les opérateurs peuvent maîtriser leurs coûts de production grâce à un partenariat solide avec une GPO spécialisée dans la restauration, ils peuvent répercuter une partie de cette économie ou éviter des augmentations excessives des prix des menus.
• Meilleure qualité : une GPO spécialisée dans l'approvisionnement en produits alimentaires et en boissons peut aider les exploitants à accéder à des produits de meilleure qualité ou uniques que les petits acheteurs ne pourraient pas obtenir seuls.
• Innovation renforcée : grâce à une GPO, les fournisseurs peuvent proposer de nouveaux produits (à base de plantes, sans additifs, locaux) à un plus grand nombre d'exploitants de manière plus efficace, ce qui signifie que les consommateurs voient plus rapidement apparaître de nouveaux produits sur les menus.
• Du côté des consommateurs, la connaissance de ces facilitateurs invisibles de la chaîne d'approvisionnement peut être limitée, mais le résultat est un meilleur choix de restauration, une meilleure valeur ajoutée et des options de menu plus intéressantes.

5. Les défis persistent : ce qui inquiète les consommateurs

Même si la situation s'améliore quelque peu en 2025, des vents contraires importants influencent le comportement des consommateurs :

• Inflation, hausse des coûts alimentaires et de la main-d'œuvre : les perspectives du secteur de la restauration restent fragiles. Retail Insider+1
• Les consommateurs mangent moins souvent au restaurant : en raison des pressions sur les coûts, beaucoup réduisent leurs sorties ou optent pour des formats moins coûteux. Retail Insider
• Les attentes sont plus élevées : les consommateurs exigent plus de cohérence, un meilleur service et une plus grande transparence sur les ingrédients. Les erreurs nuisent à la fidélité. Doane Grant Thornton LLP
• Ainsi, du point de vue des consommateurs : « Je veux de la valeur, j'attends de la qualité, je veux de la commodité, mais je suis plus prudent dans mes dépenses. »

6. Ce que cela signifie pour l'avenir

Pour les consommateurs, les prochaines années apporteront probablement :

• Davantage de modèles de restauration hybrides : combinant la commodité à domicile (plats à emporter/livraison) avec des repas occasionnels à l'extérieur à un prix avantageux
• Des visites plus fréquentes dans des établissements de restauration rapide/décontractés plutôt que dans des restaurants gastronomiques
• Une demande croissante en matière de durabilité, d'approvisionnement et de transparence sur les ingrédients
• Une demande pour de nouvelles expériences ou de nouveaux plats, les repas à l'extérieur devenant plus sélectifs.

Pour les restaurants, les opérateurs de services alimentaires et l'écosystème GPO (y compris les fournisseurs de produits alimentaires et de boissons), les implications sont les suivantes :

• Tirer parti d'une relation solide avec un Food GPO comme Entegra devient un avantage concurrentiel, car cela permet de contrôler les coûts, d'assouplir les menus et d'agiliser l'approvisionnement.
• Investir dans la technologie et la commande numérique pour répondre aux attentes des consommateurs en matière de commodité.
• Se concentrer sur la valeur, la qualité et la différenciation, et non pas seulement sur les « repas bon marché », mais sur une expérience de restauration réfléchie.
• Envisager l'innovation dans les menus (saveurs végétales, locales, internationales uniques) pour répondre à l'évolution des valeurs des consommateurs.

7. Points clés à retenir pour les consommateurs et les observateurs du marché

• Si vous êtes un consommateur : vous êtes moins susceptible de manger au restaurant de manière impulsive ; lorsque vous le faites, vous attendez plus que de la simple nourriture, vous attendez de la valeur, une expérience, de la commodité.
• Si vous faites partie de la chaîne d'approvisionnement des services alimentaires : vous êtes en mesure de permettre à l'exploitant de répondre à ces attentes. Entegra aide les restaurants à faire plus avec moins, en offrant de meilleures options aux consommateurs.
• Pour le marché plus large de l'alimentation et des boissons : observez comment l'approvisionnement, la durabilité et la livraison numérique continuent de façonner l'industrie au Canada. Ceux qui s'adaptent sauront capter l'évolution du sentiment des consommateurs.

Conclusion

Dans le paysage gastronomique canadien, la voix des consommateurs est plus forte que jamais. Ils disent : « Je mangerai moins souvent au restaurant, mais lorsque je le ferai, j'attendrai de la valeur, de la commodité, de la qualité et quelque chose qui vaille mon argent. » Pour les restaurateurs et leurs partenaires, y compris les fournisseurs de produits alimentaires et de boissons, il est essentiel de comprendre et de s'aligner sur cet état d'esprit.

En tirant parti d'un groupe d'achat puissant comme Entegra, les restaurants peuvent contrôler leurs coûts, s'approvisionner de manière plus intelligente et renouveler leurs menus. Pour les consommateurs, cela se traduit par de meilleures options de restauration, des choix plus intéressants et un meilleur rapport qualité-prix. En bref, l'avenir de la restauration au Canada ne réside pas dans une augmentation de la fréquence des repas pris à l'extérieur, mais dans des repas pris à l'extérieur de manière plus intelligente et plus réfléchie.

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